Commission culture judo

Responsable : Michel BERTHIER

L’histoire du judo

Le Judo, une inspiration de la nature.

En observant les branches chargées de neige et voyant les plus grosses casser sous le poids de l’agresseur naturel et les plus souples s’en débarrasser en pliant, un moine japonais fit le constat suivant : le souple peut vaincre le fort. S’inspirant de cette observation et des techniques de combat des samouraïs, Jigoro Kano posa en 1882 les principes fondateurs d’une nouvelle discipline :

le judo, littéralement « voie de la souplesse ».
En proposant un développement physique, moral et spirituel, le judo permet aux judokas de s’épanouir en harmonie avec eux-mêmes et surtout avec les autres. En France, le judo apparaît dans les années 1930, mais il se développe surtout après la seconde guerre mondiale sous l’impulsion de Maître Mikinosuke Kawaishi et de Paul Bonet-Maury, président-fondateur de la Fédération Française de Judo en décembre 1946.

A partir des années 1960, le courant sportif devient dominant. Le Judo est inscrit au programme des Jeux Olympiques de Tokyo en 1964. Brillants lors des compétitions européennes, les judokas français obtiennent leurs premiers succès en 1972 aux Jeux Olympiques de Munich : Jean-Claude Brondani, Jean-Paul Coche et Jean-Jacques Mounier deviennent les premiers français médaillés Olympiques.

Aux championnats du monde de Vienne en 1975, Jean-Luc Rougé devient le premier champion du monde français. Depuis, les résultats français n’ont fait que progresser tant chez les hommes que chez les femmes.

En 2000, aux Jeux Olympiques de Sydney, David Douillet devient le judoka le plus titré de tous les temps (4 fois champion du monde et 2 fois champion olympique).

En 2017, à l’occasion des championnats du monde open à Marrakech, Teddy Riner établit un nouveau record du judoka ayant remporté le plus de titres de champion du monde (10).

L’histoire du judo en France

Au début du siècle, les Français connaissaient déjà le Jujitsu grâce à quelques voyageurs japonais.

Mais l’engouement est certain à partir de 1905. Cette année, est organisé un grand combat confrontant George Dubois, un expert en savate française et Ernest Régnier (alias « Ré-Nié »), un professeur de jujitsu. C’est le modèle français, occidental contre le modèle japonais, oriental. Lequel est le plus efficace?

La victoire de Régnier, en 6 secondes marque le début d’un énorme retentissement pour le Ju Jitsu en France.

Peut-être reconnaitrez-vous la technique qui a permis à Ernest Régnier de vaincre si rapidement ?

Par la suite, Moshe Feldenkrais, un physicien universitaire crée le Jujitsu Club de France.

En 1933, Feldenkrais rencontre Jigoro Kano et se laisse convaincre par l’intérêt éducatif du Judo.

Il souhaite donc la présence d’un judoka en France. Feldenkrais invite alors Mikinosuke Kawaishi.

Kawaishi n’a pas les mêmes méthodes que Kano, mais il connaît bien les attentes des occidentaux. En effet, il a notamment créé le système de ceintures de couleurs (il n’existe que la blanche et la marron au Japon).

Avec l’aide de Feldenkrais, ils élaborent un panel de 147 techniques qu’ils classent en familles (techniques de bras, de jambes, de hanche, etc.). C’est le Go-kyo No Waza.

A ses débuts en France, le judo était principalement pratiqué par des intellectuels (pour la richesse de ses principes mécaniques) et des militaires (comme méthode de défense). Néanmoins, le tissu associatif national se développe et la Fédération Française de Judo est créée en 1946.

Des crises parcourent alors cette fédération. Tout d’abord, certains disciples souhaitent prendre le modèle du Kodokan (Jigoro Kano) et proclament leur indépendance (Union fédérale des amateurs de judo Kodokan). Ils suivent alors les cours de Shozo Awazu (disciple japonais de Kawaishi) ou d’Ichiro Abe (émissaire du Kodokan implanté à Toulouse).

A ses débuts en France, le judo était principalement pratiqué par des intellectuels (pour la richesse de ses principes mécaniques) et des militaires (comme méthode de défense). Néanmoins, le tissu associatif national se développe et la Fédération Française de Judo est créée en 1946.

Des crises parcourent alors cette fédération. Tout d’abord, certains disciples souhaitent prendre le modèle du Kodokan (Jigoro Kano) et proclament leur indépendance (Union fédérale des amateurs de judo Kodokan). Ils suivent alors les cours de Shozo Awazu (disciple japonais de Kawaishi) ou d’Ichiro Abe (émissaire du Kodokan implanté à Toulouse).

Quelques premiers :

  • En 1939, Maurice Cottereau devient le 1er Ceinture Noire Français.
  • En 1943, ont lieu les premiers championnats de France. Ils sont remportés par Jean de Herdt (il n’y avait pas de catégories de poids).
  • Le premier français à être champion du monde est Jean-Luc Rougé en 1975.
  • Jocelyne Triadou est la 1ère championne de France et la 1ère Française à décrocher la médaille d’or aux championnats du Monde (1980).
  • Les premiers champions olympiques français sont Thierry Rey et Angelo Parisi en 1980.

Les valeurs et la culture judo

Le judo véhicule des valeurs fondamentales qui s’imbriquent les unes dans les autres pour édifier une formation morale. Le respect de ce code est la condition première, la base de la pratique du judo.

Le code moral

Les valeurs complémentaires

Les dates clés

1860

Naissance de Jigoro Kano, fondateur du Judo

1882

Début du Judo Kodokan, méthode d’enseignement de Jigoro Kano

1889

Premier voyage d’étude de Jigoro Kano en Europe

1905

Septembre : ouverture d’une école de jujitsu

1909

Le Kodokan, association privée, devient un organisme reconnu légalement, Jigoro Kano est le premier représentant japonais du Comité International Olympique

1911

Création interne officielle d’une section de formation de professeurs de Judo au Kodokan

1922

Création d’une section « l’Association Culturelle du Kodokan » basée sur les principes du « meilleur emploi de l’énergie » et de la « prospérité mutuelle« 

1930

Premiers championnats de Judo, au Japon, à caractère officiel

1932

Création d’une section « l’Association pour l’Etude Médicale du Judo » au Kodokan

1935

Octobre : Arrivée à Paris de Mikinosuke Kawaishi

1938

Décès de Jigoro Kano.

1939

20 avril : Première ceinture noire décernée à un Français, Maurice Cottereau, par le professeur Kawaishi

1943

30 mai : Premier championnat de France, Jean de Herdt vainqueur

1946

Création de la Fédération Française de Judo et de Ju-Jitsu (FFJJJ), Président, Paul Bonet-Maury (1946-1956)

1947

9 novembre : Création du Collège National des Ceintures Noires

1948

Création de la Fédération Européenne de Judo, Président, Aldo Torti (Italie)

1950

Première compétition féminine, « autorisée aux dames titulaires de la ceinture orange »

Arrivée en France de Shozo Awazu, assistant du professeur Kawaishi

1951

Création de la Fédération Internationale de Judo, Président, Aldo Torti (Italie)

Premier championnat d’Europe de l’après-guerre à Paris

1956

Premier championnat du monde masculins seniors (Tokyo), Henri Courtine est demi-finaliste

Paul de Rocca-Serra est élu président de la FFJDA (1956)

Jean Pimentel est élu président de la FFJDA (1956-1961)

1958

Deuxième championnats du monde à Tokyo : Bernard Pariset est demi-finaliste

1960

Le Judo masculin est inscrit au programme des Jeux Olympiques de Tokyo 1964
4 épreuves sont définies : -68kg, -80kg, +80kg, toutes catégories

André Ertel (France) est élu président de l’Union Européenne de Judo

1961

La France organise pour la première fois les championnats du monde de Judo à Paris. Victoire d’Anton Geesink, premier Européen à vaincre les Japonais

Claude Collard est élu président de la FFJDA (1961-1966)

Robert Boulat est nommé directeur technique national (1961-1966)

1962

Premières rencontres par équipes entre la France et l’URSS

1964

JEUX OLYMPIQUES, TOKYO
Le Judo est inscrit au programme des Jeux Olympiques
André Bourreau, Lionel Grossain, Jacques Leberre et Michel Lesturgeon représentent la France

1966

Georges Pfeifer est élu président de la FFJDA (1966-1972)

Henri Courtine est nommé directeur technique national (1966-1976)

1967

Publication de la « Progression française »

1971

Création du Comité National des Grades

1972

JEUX OLYMPIQUES, MUNICH
Le Judo masculin est définitivement reconnu comme sport Olympique.
Jean-Jacques Mounier (légers, 3ème), Jean-Paul Coche (moyen, 3ème), Jean-Claude Brondani (toutes catégories, 3ème), remportent les premières médailles Olympiques du judo français

1973

René Audran est élu président de la FFJDA (1973-1976 et 1977-1980)

1975

CHAMPIONNATS DU MONDE, VIENNE
Jean-Luc Rougé devient le premier champion du monde français

Premier championnat d’Europe féminin

1976

Premier championnat de France féminin

Pierre Guichard est nommé directeur technique national (1976-1986)

1979

Henri Courtine est élu Directeur sportif de la Fédération Internationale de Judo

1980

CHAMPIONNATS DU MONDE, NEW-YORK
Premiers championnats du monde féminins. Jocelyne Triadou devient la première championne du monde française.

JEUX OLYMPIQUES, MOSCOU
Angelo Parisi et Thierry Rey sont les premiers Français champions Olympiques

1981

Georges Pfeifer est élu président de la FFJDA (1981-1984 et 1985-1986)

1982

CHAMPIONNATS DU MONDE FEMININS, PARIS
Brigitte Deydier, Natalina Lupino, Béatrice Rodriguez, Martine Rottier sont championnes du monde

1986

Daniel Berthelot est élu président de la FFJDA (1986-1988 et 1989-1992)

Jean-Luc Rougé est nommé directeur technique national (1986-1996)

1988

JEUX OLYMPIQUES, SEOUL
Le Judo féminin est sport de démonstration aux Jeux Olympiques (Séoul).
Marc Alexandre est champion Olympique.

1991

François Besson est élu Directeur sportif de la Fédération Internationale de Judo

1992

JEUX OLYMPIQUES, BARCELONE
Cécile Nowak et Cathy Fleury deviennent les premières Françaises championnes Olympiques à Barcelone. Sont également médaillés : Laëtitia Meignan (3ème), Natalina Lupino (3ème), Pascal Tayot (2ème), Bertrand Damaisin (3ème), David Douillet (3ème).

Michel Vial est élu président de la FFJDA (1992 à 2005)

1994

La première coupe du monde masculine par équipes de nations a lieu à Paris, la France est vainqueure

Jean-Luc Rougé est nommé Directeur de la FFJDA

1996

JEUX OLYMPIQUES, ATLANTA
Marie-Claire Restoux, David Douillet et Djamel Bouras sont champions olympiques. Christine Cicot, Christophe Gagliano et Stéphane Traineau obtiennent quant à eux la médaille de bronze.

1997

CHAMPIONNATS DU MONDE, PARIS
Or : David Douillet, Marie-Claire Restoux, Séverine Vandenhende et Christine Cicot
Argent : Larbi Benboudaoud, Christophe Gagliano, Djamel Bouras
Bronze : Magalie Baton, Ulla Werbrouck et Ghislain Lemaire
 

Fabien Canu est nommé directeur technique national.

1998

Coupe du monde par équipes de nations : les hommes se classent 3èmes et les femmes terminent 2èmes.

1999

CHAMPIONNATS DU MONDE, BIRMINGHAM
Larbi Benboudaoud devient champion du monde

2000

JEUX OLYMPIQUES, SYDNEY
Or : Séverine Vandenhende est championne olympique. David Douillet décroche son 2ème titre Olympique et devient le judoka le plus titré de tous les temps.
Argent : Larbi Benboudaoud et Céline Lebrun
Bronze : Frédéric Demontfaucon et Stéphane Traineau

2001

CHAMPIONNATS DU MONDE, MUNICH
Céline Lebrun et Frédéric Demontfaucon sont champions du monde
 

16 octobre : l’Institut du Judo à Paris est officiellement inauguré par le président de la République, Monsieur Jacques Chirac, en présence de nombreuses personnalités réunies autour de Monsieur Michel Vial, président de la Fédération Française de Judo.

2002

CHAMPIONNATS DU MONDE PAR EQUIPES DE NATIONS, BALE
L’équipe masculine est médaillée de bronze. L’équipe féminine se classe 5ème

2003

CHAMPIONNATS DU MONDE, OSAKA
La France décroche 5 médailles d’argent avec Frédérique Jossinet, Annabelle Euranie, Larbi Benboudaoud, Daniel Fernandes et Ghislain Lemaire.

2004

JEUX OLYMPIQUES, ATHENES
Frédérique Jossinet devient vice-championne olympique

2005

19 février : Jean-Luc Rougé est élu président de la FFJDA

 

JEUX MEDITERRANEENS, ALMERIA
Or : Annabelle Euranie, Lucie Décosse, Ghislain Lemaire
Argent : Stéphanie Possamai
Bronze : Fanny Riaboff, Anthony Fritsch
 

Brigitte Deydier est nommée directrice technique nationale
 

Jean-Luc Rougé est élu vice-président de l’Union Européenne de Judo

2006

CHAMPIONNATS D’EUROPE, TEMPERE (FINLANDE)
La France est 1ère nation avec 8 médailles
Or : Barbara Harel, Gévrise Emane, Anne-Sophie Mondière
Argent : Lucie Décosse, Céline Lebrun, Daniel Fernandes, Benjamin Darbelet
Bronze : Frédérique Jossinet

 

CHAMPIONNATS DU MONDE PAR EQUIPES DE NATION, PARIS
L’équipe de France féminine devient championne du monde en battant le Cuba en finale.
Composition de l’équipe : Frédérique Jossinet, Laëtitia Payet, Audrey La Rizza, Delphine Delsalle, Barbara Harel, Annabelle Euranie, Fanny Riaboff, Lucie Décosse, Anne Morlot, Gevrise Emane, Stéphanie Possamai, Celine Lebrun, Eva Bisseni et Anne-Sophie Mondière.
L’équipe de France masculine remporte la médaille de bronze après avoir éliminé le Japon, chuté contre la Russie, puis vaincu l’Ukraine en place de trois.
Composition de l’équipe : Cyril Soyer, Dimitri Dragin, Benjamin Darbelet, Christophe Besnard, Anthony Fritsch, Daniel Fernandes, Anthony Rodrigues, Alain Schmitt, Frédéric Demontfaucon, Meheddi Khaldoun, Ghislain Lemaire, Christophe Humbert, Matthieu Bataille et Pierre Robin.

 

CHAMPIONNATS DU MONDE JUNIORS, SAINT-DOMINGUE
La France récolte 6 médailles.
Or : Teddy Riner, Cyrille Maret, Mickael Remilien
Argent : Hervé Fichot, Ketty Mathe
Bronze : Axel Clerget

CHAMPIONNATS D’EUROPE PAR EQUIPES DE NATIONS, BELGRADE (SERBIE)
Les équipes françaises féminines et masculines obtiennent la médaille d’argent.

2007

CHAMPIONNATS D’EUROPE, BELGRADE (SERBIE)
La France se classe 1re nation européenne en remportant 9 médailles
Or : Lucie Décosse, Gévrise Emane, Stéphanie Possamai, Anne-Sophie Mondière, Teddy Riner
Argent : Audrey La Rizza
Bronze : Frédérique Jossinet, Benjamin Darbelet et Frédéric Demontfaucon

2008

8 novembre : Jean-Luc Rougé est réélu président de la FFJDA


CHAMPIONNATS D’EUROPE, LISBONNE (PORTUGAL)
La France remporte 6 médailles :
Or : Lucie Décosse (-63kg), Anne-Sophie Mondière (+78kg)
Argent : Frédérique Jossinet (-48kg)
Bronze : Barbara Harel (-57kg), Gévrise Emane (-70kg), Pierre Robin (+100kg)


JEUX OLYMPIQUES, PEKIN (CHINE)
La France remporte 4 médailles
Argent : Lucie Décosse (-63kg); Benjamin Darbelet (-66kg)
Bronze : Stéphanie Possamai (-78kg), Teddy Riner (+100 kg)

2009

1er octobre : Jean-Claude Senaud est nommé directeur technique national

2010

CHAMPIONNATS D’EUROPE, VIENNE (AUTRICHE)
La France remporte 6 médailles.
Or : Sofiane Milous (-60 kg)
Argent : équipe de France masculine
Bronze : Pénélope Bonna (-52 kg), Ugo Legrand (-73 kg), Lucie Louette (-78 kg) et l’équipe de France féminine
 

CHAMPIONNATS DU MONDE, TOKYO (JAPON)
La France remporte 5 médailles.
Or : Lucie Décosse (-70 kg), Teddy Riner (+100 kg)
Bronze : Loïc Korval (-66 kg), Thierry Fabre (-100 kg), Matthieu Bataille (+100 kg)

2011

CHAMPIONNATS D’EUROPE, ISTANBUL (TURQUIE)
La France termine 1ère nation avec 9 médailles :
Or : Pénélope Bonna (-52 kg), Gévrise Emane (-63 kg), Audrey Tcheuméo (-78 kg), Teddy Riner (+100 kg)
Argent : Lucie Louette (-78 kg), Anne-Sophie Mondière (+78 kg)
Bronze : Frédérique Jossinet (-48 kg), Laëtitia Payet (-48 kg), Lucie Décosse (-70 kg)


CHAMPIONNATS DU MONDE, PARIS (FRANCE)
7 médailles sont remportées par l’Equipe de France
Or : Gévrise Emane (-63 kg), Lucie Décosse (-70 kg), Audrey Tcheuméo (-78 kg), Teddy Riner (+100 kg). Les équipes féminine et masculine réalisent un doublé historique en remportant les 2 médailles d’or par équipes
Bronze : Ugo Legrand (-73 kg)
 
Organisation au Palais Omnisports de Paris-Bercy de la rencontre de solidarité France-Japon afin de lever des fonds pour les victimes du tsunami.

2012

CHAMPIONNATS D’EUROPE, TCHELIABINSK (RUSSIE)
La France remporte 6 médailles.
Or : Gévrise Emane (-63 kg), Ugo Legrand (-73 kg)
Argent : Audrey Tcheuméo (-78 kg)
Bronze : Laëtitia Payet (-48 kg), Automne Pavia (-57 kg), Clarisse Agbegnenou (-63 kg)
 
JEUX OLYMPIQUES, LONDRES (GRANDE-BRETAGNE)
7 médailles sont remportées par l’équipe de France.
Or : Lucie Décosse (-70 kg) et Teddy Riner (+100 kg)
Bronze : Priscilla Gneto (-52 kg), Automne Pavia (-57 kg), Ugo Legrand (-73 kg), Gévrise Emane (-63 kg), Audrey Tcheuméo (-78 kg)

Novembre : réélection de Jean-Luc Rougé à la présidence de la FFJDA

2013

CHAMPIONNATS D’EUROPE, BUDAPEST (HONGRIE)
La France se classe 1re nation en remportant 13 médailles.
Or : Automne Pavia (-57 kg), Clarisse Agbegnenou (-63 kg), Lucie Louette (-78 kg) et Teddy Riner (+100 kg)
Argent : Emilie Andéol (+78 kg) et l’équipe de France féminine
Bonze : Laëtitia Payet (-48 kg), Dimitri Dragin (-66 kg), David Larose (-66 kg), Pierre Duprat (-73 kg), Loïc Pietri (-81 kg), Cyrille Maret (-100 kg) et Jean-Sébastien Bonvoisin (+100 kg)

L’institut du judo accueille les championnats d’Europe vétérans 


CHAMPIONNATS DU MONDE, RIO DE JANEIRO (BRESIL)
La France remporte 7 médailles.
Or : Loïc Pietri (-81 kg) et Teddy Riner (+100 kg)
Argent : Clarisse Agbegnenou (-63 kg) et Ugo Legrand (-73 kg)
Bronze : Gévrise Emane (-63 kg), Audrey Tcheuméo (-78 kg), Alain Schmitt (-81 kg) et l’équipe de France féminine
 
L’institut du judo accueille la Coupe d’Europe des Clubs

2014

CHAMPIONNATS D’EUROPE, MONTPELLIER
La France termine 1ère nation et établit son nouveau record de médailles européennes avec 15 médailles.
Or : Automne Pavia (-57 kg), Clarisse Agbegnenou (-63 kg), Loïc Korval (-66 kg), Audrey Tcheuméo (-78 kg), Emilie Andéol (+78 kg), Teddy Riner (+100 kg), l’équipe de France féminine
Argent : Amandine Buchard (-48 kg), David Larose (-66 kg), Ugo Legrand (-73 kg), Loïc Pietri (-81 kg)
Bronze : Lucie Louette (-78 kg), Alexandre Iddir (-90 kg), Cyrille Maret (-100 kg) et l’équipe de France masculine
 

CHAMPIONNATS DU MONDE, TCHELYABINSK (RUSSIE)
La France remporte 8 médailles.
Or : Clarisse Agbegnenou (-63 kg), Teddy Riner (+100 kg) et l’équipe de France féminine
Argent : Audrey Tcheuméo (-78 kg)
Bronze : Amandine Buchard (-48 kg), Automne Pavia (-57 kg), Loïc Pietri (-81 kg) et Emilie Andéol (+78 kg)
 
Les championnats du monde jujitsu se tiennent au stade Pierre de Coubertin.

2015

JEUX EUROPEENS, BAKOU (AZERBAIDJAN)
La France termine 1ère nation en remportant 8 médailles.
Or : Emilie Andéol (+78 kg) et les équipes de France féminine et masculine
Argent : Annabelle Euranie (-52 kg) et Loïc Korval (-66 kg)
Bronze : Clarisse Agbegnenou (-63 kg), Loïc Pietri (-81 kg) et Cyrille Maret (-100 kg)
 
CHAMPIONNATS DU MONDE, ASTANA (KAZAKHSTAN)
La France remporte 6 médailles.
Or : Gévrise Emane (-70 kg) et Teddy Riner (+100 kg)
Argent : Clarisse Agbegnenou (-63 kg), et Loïc Pietri (-81 kg)
Bronze : Automne Pavia -(57 kg) et Fanny-Estelle Posvite (-70 kg)

Avec ce 8e titre, Teddy Riner devient le judoka ayant remporté le plus de titres de champion du monde

Le PARIS GRAND SLAM se déroule exceptionnellement au mois d’octobre à cause des travaux en cours en février au Palais-Omnisports de Paris Bercy. Le Paris Grand Slam est le premier événement a avoir lieu à l’AccorHotels Arena.

2016

CHAMPIONNATS D’EUROPE, KAZAN (RUSSIE)
La France termine 1re  nation en remportant 7 médailles.
Or : Automne Pavia (-57 kg), Walide Khyar (-60kg), Gévrise Emane (-70 kg), Audrey Tcheuméo (-78 kg) et Teddy Riner (+100 kg)
Argent : Priscilla Gneto (-52 kg)
Bronze : Fanny-Estelle Posvite (-70 kg)


JEUX OLYMPIQUES, RIO DE JANEIRO (BRESIL)
La France remporte 5 médailles
Or : Emilie Andéol (+78 kg) qui devient la première Française de l’Histoire à être sacrée dans cette catégorie, et Teddy Riner (+100 kg)
Argent : Clarisse Agbegnenou (-63 kg) et Audrey Tcheuméo (-78 kg)
Bronze : Cyrille Maret (-100 kg)

Novembre : réélection de Jean-Luc Rougé à la présidence de la FFJDA

2017

CHAMPIONNATS D’EUROPE, VARSOVIE (POLOGNE)
La France termine 2ème nation avec 8 médailles.
3 en or avec Priscilla Gneto en -57kg, Audrey Tcheuméo en -78kg et l’équipe de France féminine. 3 en argent avec Margaux Pinot en -63kg, Axel Clerget en -90kg et Cyrille Maret en -100kg. 2 en bronze avec Hélène Receveaux en -57kg et Marie-Eve Gahié en -70kg.
 

CHAMPIONNATS DU MONDE, BUDAPEST (HONGRIE)
La France termine 2ème nation avec 4 médailles.
Or : Clarisse Agbegenou (-63kg) et Teddy Riner (+100kg)
Bronze : Hélène Receveaux (-57kg) et l’équipe de France mixte (première compétition par équipes mixtes en championnats du monde)
 

CHAMPIONNATS DU MONDE TOUTES CATÉGORIES, MARRAKECH (MAROC)
Teddy Riner établit un nouveau record en remportant son 10ème titre mondial

2018

Achat du Grand Dôme de Villebon-sur-Yvette (91 – ESSONNE) par la Fédération Française de Judo
 

CHAMPIONNATS D’EUROPE, TEL AVIV (ISRAEL)
La France termine 2e nation avec 5 médailles.
Or : Clarisse Agbegnenou (-63kg), Madeleine Malonga (-78kg) et Romane Dicko (+78kg)
Argent : Audrey Tcheuméo (-78kg) et Cyrille Maret (-100kg)
 

CHAMPIONNATS DU MONDE, BAKOU (AZERBAIDJAN)
La France termine 3e nation avec 5 médailles.
Or : Clarisse Agbegnenou (-63kg)
Argent : Marie-Eve Gahié (-70kg) et l’équipe mixte
Bronze : Amandine Buchard (-52kg) et Axel Clerget (-90kg)

2019

JEUX EUROPEENS, MINSK (BIELORUSSIE)
La France remporte 6 médailles.
Or : Clarisse Agbegnenou (-63kg) et Margaux Pinot (-70kg)
Bronze : Amandine Buchard (-52kg), Madeleine Malonga (-78kg), Cyrille Maret (-100kg) et l’équipe mixte.
 

CHAMPIONNATS DU MONDE, TOKYO (JAPON)
La France termine 2ème nation avec 6 médailles.
Or : Clarisse Agbegnenou (-63kg), Marie-Eve Gahié (-70kg) et Madeleine Malonga (-78kg)
Argent : l’équipe mixte
Bronze : Margaux Pinot (-70kg) et Axel Clerget (-90kg)

2020

CHAMPIONNATS D’EUROPE, PRAGUE (REPUBLIQUE TCHEQUE)
La France termine 1ère nation avec 8 médailles dont 5 titres.
Or : Shirine Boukli (-48kg), Clarisse Agbegnenou (-63kg), Margaux Pinot (-70kg), Madeleine Malonga (-78kg) et Romane Dicko (+78kg)
Bronze : Sarah-Léonie Cysique (-57kg), Kilian Le Blouch (-66kg) et Marie-Eve Gahié (-70kg)

22 novembre : Stéphane Nomis est élu à la présidence de la FFJDA. Il remporte 60% des voix face à Jean-Luc Rougé, président de 2005 à 2020.

Kagami biraki : la cérémonie des voeux

Le Kagami Biraki, tradition japonaise introduite au Kodokan par Jigoro KANO, revêt une importance toute particulière dans le Judo. Elle permet de se retrouver entre amis de façon conviviale sur les tatamis à l’occasion de la nouvelle année. C’est une façon de retourner aux sources dans les domaines de la technique, de la culture et de la tradition, spécifiques à notre art martial.

Le Kagami Biraki est célébré traditionnellement le 11 janvier. Dans les dojo, cette fête marque la cérémonie des vœux. Jigoro Kano emprunte le rite annuel aux coutumes des samouraïs. Anciennement, les guerriers se réunissaient pour nettoyer leurs armes et polir leurs armures. Pour les purifier, ils plaçaient devant l’autel un petit miroir (Kagami) symbole d’harmonie et d’ouverture et des gâteaux de riz eux aussi en forme de miroir (Kagami mochi). La coutume du Kagami biraki fut introduite au Kodokan en 1884. Aujourd’hui, de nombreux dojo dans le monde ont repris cette tradition. Elle se déroule selon un même programme : vœux, présentation de kata, randori, remise de grades. Ensuite, les gâteaux de riz sont brisés puis mélangés à une sorte de soupe de haricots rouges prise en commun.

La célébration du Kagami biraki reflète certains des mythes fondateurs de la culture japonaise. Kagami signifie miroir. Kagami biraki est souvent traduit par « polir, nettoyer le miroir », « casser le miroir », « le jour des armures », « briser les gâteaux de riz ». De nos jours, l’expression est couramment associée au fait de briser le dessus d’un tonnelet de saké lors des fêtes les plus diverses.

La symbolique du miroir que l’on retrouve dans la sphère du gâteau de riz et dans le couvercle du baril permet un feuilletage de lectures. Dans l’histoire mythique de la création du Japon, le miroir, l’épée et la sphère ou le joyau jouent un rôle symbolique prépondérant. L’emblème du Kodokan à la forme d’un miroir octogonal ou yata no Kagami. Selon la légende, le miroir yata, à la différence des autres miroirs, ne reflète pas le visage mais l’âme de celui qui regarde. Le cercle rouge central et le miroir symbolisent ainsi la quête du judoka vers un idéal d’honnêteté et de pureté.

La fête du Kagami biraki revêt une fonction sociale. Elle resserre les liens du groupe et entretient un état d’esprit commun. C’est l’expression d’une philosophie de la vie ancrée dans des traditions ancestrales qui perpétue autant l’engagement collectif que l’équilibre individuel.